Les neuf terroristes ont agi de sang-froid lors des attentats de Paris. Les résultats des expertises toxicologiques sur les tueurs n’ont pas permis de déceler la moindre trace de drogues.
Pas de Captagon pour les terroristes des attentats de Paris
Alors que certains témoignages recueillis par la police décrivaient des terroristes hagards, aux yeux rouges et gonflés, les expertises démentent. En effet, les analyses toxicologiques réalisées sur les corps des neuf terroristes des attentats de Paris se sont révélées négatives. Les tueurs auraient donc agi froidement, sans aucun substitut, alcool ou drogue quelconque. Cette information délivrée par Le Parisien vient contredire la prise de Captagon, plus communément appelé "la drogue des djihadistes". Pour rappel, ce stupéfiant inhibe la peur et libère de la dopamine dans le cerveau.
Des traces de drogue, mais en quantité infimes
Les autopsies ont seulement montré des traces "infimes" de cannabis pour Brahim Abdeslam ou encore de cocaïne pour la cousine d’Abdelhamid Abaaoud, Hasna Aït Boulahcen. Cette dernière avait été décrite depuis le début de l’enquête comme une toxicomane qui a un goût très prononcé pour la fête. Tout porte à croire que les terroristes des attentats de Paris étaient pleinement conscients de leurs actes. Alors que les tueurs avaient été décrits comme des personnes mal dans leurs peaux, beaucoup pensent qu’ils n’avaient pas hésité au moment de passer à l’acte. L’enquête post-attentat continue toujours.
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