Alors que la campagne avant le second tour bat son plein entre les forces de droite, le président des Républicains Nicolas Sarkozy a lancé un appel mardi aux électeurs ayant voté pour le FN à ne pas confier des régions "à des gens qui n’ont jamais rien dirigé".
L’étau se resserre entre les forces de droite en pleine campagne de l’entre-deux-tours des élections régionales.
Un appel à l’électorat du Front national
Nicolas Sarkozy, le patron des Républicains a interpellé mardi soir l’électorat du Front national en lançant un appel au "peuple de France tenté par la radicalité" et "qui n’en peut plus de colère, d’exaspération, d’angoisse"."Le vote pour le Front national n’est pas un vote contre la République" et "n’est pas immoral", sinon la République n’accepterait pas des candidats et des votes FN depuis 30 ans, a indiqué l’ancien président en s’adressant aux millions de Français qui ont donné leur vote pour le FN.
Le programme du parti extrême droite attaqué
L’ex-chef d’État a ensuite attaqué le programme du parti extrême droite en incitant les votants à ne pas laisser des régions "à des gens qui n’ont jamais rien dirigé, qui n’ont aucun projet, qui n’ont aucune maîtrise de soi, qui créeraient les conditions du chaos", rapporte 20 Minutes. "C’est sérieux les régions, c’est sérieux la France", a insisté Mr Sarkozy lors d’un meeting de soutien à Virginie Calmels, tête de liste d’union Droite-Centres.
"Je combats le FN matin, midi et soi"
Toujours dans cette bataille avec le FN, Nicolas Sarkozy était l’invité de France Inter ce mercredi où il insisté qu’il combattait le FN matin, midi et soir. Questionné sur une éventuelle collaboration avec Marion Maréchal-Le Pen, l’ancien président a strictement répondu par un "jamais". "Je ne travaillerai pas avec quelqu’un qui dit que si elle était élue elle supprimerait toute subvention au planning familial, le planning familial, c’est la liberté des femmes", a-t-il déclaré. Il a réitéré que le vote FN n’était "pas immoral".
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