Anne Hidalgo, la maire PS de Paris réitère sa position quant à la candidature de "sa" ville aux jeux Olympiques de 2024 et pose ses conditions auprès de l’Elysée.
Alors que la maire de Paris avait déjà prévenu François Hollande en novembre que "rien ni personne" ne lui imposerait rien concernant la candidature de sa ville aux Jeux olympiques de 2024, elle récidive en adressant une lettre à François Hollande mercredi. Anne Hidalgo y pose ses conditions pour permettre une "candidature réussie" de Paris à l’organisation des jeux Olympiques, cite Le Parisien dans ses colonnes.
Une "gouvernance simple mouvement sportif-Ville de Paris"
Premier point évoqué par l’élue, plus de gouvernement via le ministère des Sports, comme c’était déjà le cas auparavant. "Nous ne pouvons pas reproduire le fonctionnement en collégialité permanente tel que conçu dans les précédentes candidatures", tranche-t-elle. Elle propose alors une "gouvernance simple mouvement sportif-Ville de Paris". Ses voisins de banlieue pourraient s’y associer grâce à un "comité des territoires" dont elle serait la présidente.
Financement par l’Etat
En ce qui concerne le financement, l’élue de Paris fait confiance à l’Etat car selon elle il n’est pas question que la Ville supporte les dépenses liées au projet. "Cette responsabilité nouvelle d’une candidature de Paris aux Jeux de 2024 n’était pas inscrite dans mon programme municipal. Son impact financier sur la collectivité ne doit pas menacer la mise en œuvre des réalisations de la mandature", indique Hidalgo. A cet effet, elle exige du gouvernement qu’il ne baisse plus les dotations de l’Etat à la Ville et qu’il stabilise le montant versé par Paris aux communes les plus pauvres au titre de la péréquation.
Lancement rapide des travaux d’extension de Roland-Garros
Enfin, la dernière condition d’Hidalgo par rapport à cette candidature est le lancement rapide des travaux d’extension de Roland-Garros sur le jardin des Serres d’Auteuil (XVIe). "Je compte sur votre soutien", signale l’élue comme pour frustrer la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, qui a déjà proposé l’étude d’un autre projet d’extension.