Alors que la législation a évolué avec le temps, un peu moins de la moitié des parents français recourent encore aux châtiments corporels.
Selon Francetv, Le Parisien a dévoilé ce mardi 21 octobre une enquête qui montre que les parents français sont plus sévères qu’on pourrait le penser. L’enquête effectuée par l’observatoire Approuvé par les familles a été réalisée auprès de 500 foyers.
Il a été révélé que les parents se montrent finalement plutôt sévères, alors qu’on les croyait laxistes. Ils sont 84% des parents d’enfants de six à douze ans, à avoir déclaré punir leurs enfants, quand ils l’estiment nécessaire. La punition la plus sévère recourue est la privation d’écran : 77% privent de télévision, environ 80% confisquent les jeux vidéo, et 54% coupent l’accès à l’internet. 71% envoient les enfants dans leur chambre en guise de peine. Celles-là sont des sanctions approuvées par les professionnels, affirme Justine Corbillon de France 2.
A côté, certains parents continuent à appliquer les châtiments corporels. Ils sont 40% des sondés à admettre donner des claques ou des fessées à leurs enfants de temps en temps. Ce genre de punition est plus humiliant qu’utile, selon l’avis des spécialistes.
Wikipédia penche pour un avis contraire, du moins en ce qui concerne l’apprentissage scolaire. " Il a été constaté (…) qu’un stress négatif (…) vécu juste après une période d’apprentissage peut ponctuellement au moins protéger les souvenirs des effets de l’oubli (…) Ce phénomène a été étudié en laboratoire au moyen du test au froid, ce qui a permis de confirmer cet effet ‘bénéfique’", peut-on lire dans un article du site relatif au châtiment corporel.