François Hollande se serait engagé devant la secrétaire nationale d’Europe-Ecologie-Vert à ce que la centrale nucléaire de Fessenheim soit fermée.
Les informations semblent vraiment se succéder par rapport à la possible cessation d’activité de la centrale de Fessenheim. Emmanuelle Cosse avait assuré que l’établissement fermera ses portes avant 2017. "Fessenheim fermera, nous en avons parlé avec le président de la République. (...) Je suis peut-être la seule en France à le croire mais Fessenheim fermera, c’est un engagement du président de la République", a rappelé Emmanuelle Cosse au micro de France Info
Si le président français semble avoir donné déjà son accord, Ségolène Royal tempère un peu l’enthousiasme des écologistes par rapport à la fermeture prochaine de la centrale nucléaire dans le Haut-Rhin.
La ministre de l’écologie a émis quelques réserves par rapport à cette décision. Ségolène Royal avait, par ailleurs, mis en avant les investissements réalisés par rapport au site de la centrale nucléaire. Celle-ci avait d’ailleurs préalablement suggéré d’autres options qui resteraient ouvertes. Mardi sur RTL, la ministre avait d’ailleurs déclaré qu’il n’y aurait pas de fermeture.
Suite à la sortie d’Emmanuelle Cosse, c’est une Royal plus diplomate qui parle de l’affaire Fessenheim. D’ailleurs, elle se pose des questions, "l’ASN nous dira, au moment où il faut fermer, quels sont les réacteurs les plus dangereux ou ceux qui nécessitent le plus lourd investissement public. Est-ce que c’est Fessenheim ? Est-ce que c’est d’autres réacteurs ?" Et d’ajouter par la suite, "ce qui est sûr c’est que deux réacteurs fermeront". Beaucoup espèrent que cela se conclura avec l’ouverture de Flamanville.
La ministre conclut ainsi, "je suis très pragmatique. Je veux que les choses se fassent, pas parce qu’on a promis les choses mais en tenant compte de l’évolution de ce qui s’est passé entre la promesse et le moment où on les réalise."