La présidence de la République affirme que Nicolas Sarkozy n’a aucun lien avec le dossier Karachi. Elle dénonce une calomnie et manipulation politicienne dans cette affaire.
Alors que Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, deux hommes proches de Sarkozy sont mis en examen, l’Elysée a souligné dans un communiqué officiel que le Chef d’Etat français n’a rien à voir avec le financement de la campagne de Balladur en 1995. Nicolas Sarkozy n’a "jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne", "son nom n’a jamais été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier", justifie la présidence.
Face aux nombreuses réactions politiques qui ont surgi suite à l’évolution de l’enquête, Sarkozy s’est enfin prononcé. Il s’est dit "totalement étranger" à cette histoire de rétro-commission dans un accord d’armement entre la France et la Palestine.
Le Premier ministre François Fillon a quant à lui affirmé que Sarkozy fait l’objet d’une cible d’attaques insidieuses et calomnieuses dans l’affaire Karachi. Il a ainsi appelé les français à rejeter les insinuations malveillantes autour de l’enquête en concluant que "l’affrontement politique n’autorise pas tout".
Pourtant, le parti socialiste a confirmé que Nicolas Sarkozy est impliqué dans cette affaire en question. Il y serait lié avec plusieurs personnes. Le premier secrétaire par intérim du PS, Harlem Désir, a jugé que la mise en examen de Bazire et de Gaubert traduit "une inacceptable déliquescence morale du clan au pouvoir".