Florian Philippot, le vice-président du Front national fait le point sur le séminaire de refondation du parti qui aura lieu jeudi et samedi.
Un appel à sortir de "l’autoflagellation permanente"
Dans une interview accordée au
Parisien,
Florian Philippot défend sa ligne étatiste-souverainiste. Alors que le parti extrême droite organise jeudi et samedi un séminaire à huis clos pour sa refondation, il appelle à sortir de
"l’autoflagellation permanente". Dire que tout va mal n’a aucun sens, a-t-il indiqué sans se prononcer sur le futur nom du parti. Le vice-président du
Front national espère qu’à la fin de ce séminaire, ils ne se limiteront pas seulement à un ou deux sujets. La ligne politique du parti est selon lui, celle de Marine Le Pen.
"Elle consiste à être capable de parler à tous les Français, sur tous les sujets, en sortant du discours naturel du Front national sur l’immigration et l’insécurité", a-t-il expliqué.
De la reconstruction d’une monnaie nationale à l’immigration
Par ailleurs,
Florian Philippot estime qu’il est indispensable économiquement et politiquement de procéder à la reconstruction d’une monnaie nationale.
"Mais si demain mon parti abandonnait la souveraineté monétaire, donc la souveraineté nationale, bien sûr que je n’aurais plus rien à y faire", a-t-il souligné précisant qu’il deviendrait un parti eurofédéraliste. Le vice-président du Front national a également parlé de l’immigration. Un sujet pour lequel son parti est parfois mal compris, a-t-il indiqué.
A l’avenir, Florian Philippot estime que le FN doit continuer à travailler avec Nicolas Dupont-Aignan. Le vice-président du parti serait également favorable à une collaboration avec Henri Guaino ou Laurent Wauquiez.
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Le Parisien
Florian Philippot : « Le nom du Front National... par leparisien