Illustration-France-Hortefeux-Nicolas Sarkozy-Présidence UMP/Crédit SIPA
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "abus de confiance". 19 eurodéputés visés sont visés par cette enquête.
Selon une information AFP, pas moins de 19 eurodéputés seraient concernés par cette enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
Il s’agit d’une enquête pour "abus de confiance" concernant des assistants des eurodéputés accusés dans une affaire d’emplois fictifs. Parmi les noms des eurodéputés soupçonnés et qui interpellent figurent des élus LR tel que Brice Hortefeux et Jérôme Lavrilleux.
C’est une eurodéputée frontiste du nom de Sophie Montel qui a alerté la justice sur le cas des 19 eurodéputés, d’où les investigations. Ces derniers sont suspectés d’avoir offert des emplois fictifs à leurs assistants au Parlement européen, rapporte rtl.fr.
L’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, n’a pas perdu du temps pour réagir à ces accusations qu’il conteste.
L’ex-ministre a alors déclaré : "Tout est clair, le travail a été effectué et le Parlement européen informé". Il avait une assistante parlementaire qui était aussi la conseillère municipale de Clermond-Ferrand et de la communauté urbaine Clermont-Auvergne Métropole.
Elle a également mené, en 2015, une campagne pour les élections départementales pendant ses jours de congés. B. Hortefeux a par ailleurs ajouté : "Rien n’empêche un assistant parlementaire d’être élu. Je pousse les miens d’ailleurs a cela."
De son côté, Jérôme Lavrilleux a souligné que "tout est en règle avec le Parlement européen, rien n’empêche un attaché parlementaire d’être élu." Pour rappel, son directeur de cabinet était son assistant parlementaire, qui également est le conseiller municipal LR de Feurs, dans le département de la Loire.
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