Nicolas Dupont-Aignan se dit être le candidat "de rupture crédible" pour tenter de séduire les déçus et les hésitants des candidats de la droite et de l’extrême droite.
A plus de vingt jours de l’élection présidentielle, le candidat de Debout la France multiplie les déplacements. Vendredi, lors d’un meeting à Nice, il a tenu un discours portant sur le terrorisme et les frontières.
Nicolas Dupont-Aignan a alors évoqué son manque d’expérience en 2012. "Jusqu’à maintenant, le choix qui restait [hors système], était un choix imparfait : le Front de gauche avec les excès de Mélenchon, le FN avec les excès de Marine Le Pen. En 2012, j’étais un bébé qui balbutiait". Convaincu qu’il fera mieux que les 1.79% (score qu’il a obtenu lors de la dernière présidentielle), le député-maire de Yerres assure qu’"Aujourd’hui, j’incarne une offre de rupture crédible, sérieuse et honnete".
Le candidat ayant arpenté la promenade des Anglais pour rencontrer les Niçois n’a pas manqué de tacler ses adversaires, surtout François Fillon. "François Fillon, c’est la souffrance permanente, la punition. On ne peut pas diriger un pays en disant : "souffrez. Mais pas moi", a-t-il laché. Alors que ce candidat de la droite est embourbé dans plusieurs affaires, le candidat de debout la France invite les "gaullistes qui restent encore chez Fillon" à voter pour lui.
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