Il reste à peu près une semaine avant la primaire à gauche. Les organisateurs peinent à trouver des bénévoles pour assurer le bon déroulement du scrutin.
Le nombre de personnes manquantes pour la bonne tenue de la primaire à gauche s’élève à 40 000, rapporte le site 20minutes.fr. Le pari est particulièrement difficile pour les zones avec des faibles populations, comme dans le département de la Marne. Agnès Girardin, première secrétaire fédérale du Parti socialiste dans le département, affirme que les effectifs ne sont pas complets, surtout dans les zones rurales.
Selon Léa Martinovic, responsable de la campagne d’Arnaud Montebourg pour la primaire à gauche, l’appel a été pourtant entendu. Plus d’un millier de bénévoles s’est manifesté en ligne, selon elle. Parmi les candidats, il y a des gens qui n’ont jamais tenu de bureau de vote. "Du coup, on a organisé des formations en interne pour les former aux bonnes pratiques", a-t-elle expliqué.
C'est parti pour l'organisation de la @PrimaireGauche ! Une centaine de citoyens bénévoles réunis à Paris. #primaire pic.twitter.com/wutH9qsZ05
— Vincent Boudghene (@VBoudghene) 17 février 2016
Ces dernières années, le Parti socialiste a accusé une importante perte de militants et de bénévoles, entre 10 % et 20 % de ses effectifs. "Beaucoup de départements ont perdu des bureaux de vote par manque de volontaires", confirme Léa Martinovic. De 9 200 bureaux pour la primaire à gauche de 2011, l’organisation est passée à 7 530, soit une baisse d’environ 20 %.
Pour la direction du Parti socialiste, cette défection des bénévoles n’est cependant pas importante. Le chiffre est inférieur à celui de la primaire à gauche de 2011, "mais il y a aussi des bureaux qui avaient une faible fréquentation. Cela permettra d’optimiser la répartition des votes", justifie Rachid Temal, coorganisateur du scrutin.
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