Primaire à droite : le vote a commencé hors de l’Hexagone

Moyennant deux euros, le scrutin de dimanche et du 27 novembre est ouvert à tout citoyen français en âge de voter et inscrit sur les listes électorales, à condition de signer une charte partageant les valeurs de la droite et du centre.

Début du scrutin hors Hexagone

Le premier tour de la primaire de la droite et du centre a commencé hors de l’Hexagone samedi, décalage horaire oblige. Les premiers bulletins pour choisir parmi les sept candidats ont été glissés dans les urnes en Martinique et en Guadeloupe. Outre les Caraïbes, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon ou la Polynésie française ont aussi commencé à voter ce samedi. Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Réunion et Mayotte voteront dimanche. Au total, l’AFP rapporte que les outremers comptent 306 bureaux au total, sur les 10 300 environ ouverts pour le scrutin.

Des problèmes de connexion pour les Français de l’étranger

Les Français résidant à l’étranger ont aussi la possibilité de participer à cette primaire. Au total 58 472 d’entre-eux se sont inscrits pour participer au choix du candidat de la droite. Samedi à 19h à Paris, ils ont pu choisir leur candidat par vote électronique. Mais selon un correspondant d’Europe 1 qui s’est exprimé sur son compte Twitter, certains semblent avoir des difficultés à se connecter. Un message d’erreur s’afficherait sur le site de la primaire. En France métropolitaine, le vote par Internet et par correspondance avait été exclu après les soupçons de fraudes qui avaient entaché l’élection du président de l’UMP en 2012.

La primaire est mal partie à l’étranger : plusieurs internautes signalent qu’il est impossible de voter. Un message d’erreur s’affiche

— Henry de Laguérie (@henrydelaguerie) 19 novembre 2016

Une primaire très serrée

D’après un ultime sondage réalisé par Ipsos, vendredi 18 novembre, auprès de 9 574 personnes, dont 807 se déclarant certaines d’aller voter, François Fillon récolterait au premier tour 30% d’intentions de vote chez les personnes certaines d’aller voter. Devant un Palais des Congrès comble, François Fillon a misé sur une "surprise" dimanche dans cette primaire longtemps "fermée à double tour". Jusqu’à Présent, Alain Juppé était quasi-assuré d’une qualification au second tour, mais il semble aujourd’hui que tout ait changé.