L’actuelle ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a assuré ne pas être "en guerre" avec Manuel Valls malgré les divergences d’opinions qui existent entre eux. "Je suis en guerre pour l’environnement et pour la santé", a expliqué la ministre, qui a pointé du doigt des sujets comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou le rejet de boues toxiques en Méditerranée.
Pas de guerre entre Manuel Valls et Ségolène Royal
Malgré les nombreuses divergences, Ségolène Royal affirme ne pas être en guerre avec Manuel Valls et son gouvernement. À la question "êtes-vous en guerre avec le Premier ministre ?" La ministre de l’Écologie a répondu : "Non, pas vraiment. Je suis en guerre pour l’environnement et pour la santé." D’après elle, ses divergences avec le Premier ministre résultent peut-être du fait qu’elle a "un temps d’avance" sur les sujets qui posent problème, à savoir la construction l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou le rejet de boues toxiques en Méditerranée.
Les sujets qui les mettent en désaccord
Dans cette interview pour RTL, Ségolène Royal a expliqué ne pas être favorable à la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. L’État avait pourtant annoncé fin octobre la reprise des travaux en 2016, après avoir rejeté tous les recours environnementaux déposés par les opposants au projet. La ministre de l’Écologie a également désapprouvé la décision du gouvernement d’autoriser le rejet de boues rouges dans le Parc national des Calanques (Bouches-du-Rhône). L’ordre serait directement "venu du Premier ministre au préfet."
Le poids des Lobbies
"Ça prouve que les sujets environnementaux sont difficiles, qu’il y a des lobbies, qu’il y a des rapports de forces et ma responsabilité, c’est de mener ces combats", a déclaré Ségolène Royal. Cette dernière a notamment confirmé que le système était sensible à certains lobbies, en réponse à une éventuelle influence de lobbies sur Manuel Valls. La ministre de l’Écologie a tenu à tempérer la gravité de la situation en précisant qu’il y a eu "beaucoup de choses très positives" réalisées. Elle a notamment rappelé que c’était "Manuel Valls qui (avait) arbitré par exemple sur la diminution (de la place) du diesel".
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