La conférence mondiale sur le climat à Paris s’est achevée sur un succès. Près de 200 pays ont accepté de réduire leurs émissions de CO2 afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés. Il reste cependant encore beaucoup de travail à réaliser.
Il est 19h30 à Paris ce samedi soir lorsque Laurent Fabius dit le mot tant attendu : "Adopté". La salle du Bourget érupte, les représentants des 195 pays se lèvent et applaudissent un accord mondial historique qui clôture la COP21 en France.
L’ensemble des dirigeants présents ont donné leur accord pour un programme qui prévoit de le maintenir "bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels" et de "poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C en reconnaissant que cela réduirait significativement les risques et impacts du changement climatique."
Les réactions
L’Inde émet des critiques. "Nous aurions espéré avoir un accord plus ambitieux. Cet accord ne va pas nous garantir de limiter le réchauffement à 2°C et les actions pour les pays développés ne sont pas proportionnelles à leur responsabilité historique."
Le Nicaragua s’offusque aussi de ne pas avoir pu s’exprimer avant que Laurent Fabius demande à ce que l’accord soit prononcé.
John Kerry, des Etats-Unis a réagi : "La France a galvanisé la communauté internationale et toutes les délégations présentes se sont jointes à cet effort. Personne ne pense que cet accord est parfait. ça ne serait pas un bon accord s’il en était autrement. Ce qui est important c’est de savoir comment nous allons le mettre en oeuvre, comment appliquer les objectifs." Des propos rapportés par Le Monde.
En France, les écologistes ont salué le travail de la diplomatie française. Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV a déclaré : "François Hollande a fait le travail, très clairement. Ce qui est certain, c’est qu’à force de travailler là-dessus et de voyager, il a très bien compris les enjeux", peut-on lire sur Le Point.