La bataille aux Régionales est riche en rebondissements et en suspens. Cette fois-ci, c’est au tour de Jean-Yves Le Drian de confirmer aux Bretons, sa décision de se porter candidat à ces élections. L’annonce se fera ce vendredi 16 octobre lors de la dernière session du Conseil régional de Bretagne.
Annonce prochaine de sa candidature aux Régionales
Jean-Yves Le Drian a fait durer le suspens par rapport à sa candidature pour les élections régionales en Bretagne. Le ministre de la Défense avait promis une décision à la fin de l’été et va finalement l’annoncer ce vendredi 16 octobre. "Jean-Yves Le Drian dévoilera sa décision aux Bretons vendredi lors de la dernière session du Conseil régional de Bretagne", a d’ailleurs confirmé un membre de son équipe de campagne. La décision est très attendue sachant à quel point François Hollande compte sur Jean-Yves Le Drian pour assurer la fonction de ministre de la Défense. La preuve, l’homme est actuellement en déplacement avec Manuel Valls en Arabie Saoudite.
Un choix stratégique pour la gauche
C’est d’ailleurs cette notoriété et cette efficacité de Jean-Yves Le Drian qui lui vaut d’être un des meilleurs candidats socialistes pour ces Régionales 2015 en Bretagne. Sa présentation à ces élections va donc être révélée au cours de la dernière session du Conseil régional de Bretagne. La date a été choisie afin de respecter le travail de l’assemblée et de l’actuel président du Conseil régional de Bretagne. Tous les regards sont tournés vers Jean-Yves Le Drian dont le choix de carrière va être stratégique aussi bien pour lui que pour le gouvernement.
Non-cumul de mandats
"Il restera ministre de la Défense le temps de la campagne", a tenu à préciser la même source. Pour ce qui est de la suite, rien n’est encore décidé. Ainsi, le fait que Jean-Yves Le Drian reste au gouvernement en cas de victoire est totalement incertain. Certains médias tablent déjà sur son départ pour prendre la tête du conseil régional de Bretagne en cas de succès de la liste PS aux Régionales 2015. Cela reviendrait donc au respect de la loi de non-cumul de mandats à laquelle François Hollande tient tellement.