Nadine Morano s’estime "clouée au pilori" après ses propos sur la France, pays de "race blanche". Elle s’est rendue sur la tombe du général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises.
Nadine Morano ne baisse pas les bras, observe le site 20minutes.fr. La Commission nationale des Républicains doit se réunir cette semaine. Son investiture en Meurthe-Et-Moselle devrait lui être retirée après ses propos sur la France, pays de "race blanche", qui ont scandalisé une partie de l’opinion publique.
"Dès mon retour de Moscou hier soir, je suis allée directement me recueillir sur la tombe du général de Gaulle, à Colombey-les-deux-Eglises ", écrit Nadine Morano sur sa page Facebook. Elle a posté deux photos d’elle et un long texte également partagés sur Twitter.
Nadine Morano s’estime "clouée au pilori pour deux mots" dans un débat télévisé. Elle réitère longuement son attachement au gaullisme. "Je ne suis pas de la race des lâches, pour aucune fonction, je ne renierai pas le général de Gaulle !", clame-t-elle.
Nadine Morano assure ne pas avoir su que citer les propos du général de Gaule susciterait un tel lynchage médiatique et une "telle hystérie chez ses amis politiques qui fait bien rigoler nos adversaires".
L’ancienne ministre n’a pas oublié de fustiger au passage Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé et Jean-Christophe Lagarde, qui avaient dénoncé ses propos. Son opération de communication prend ainsi des allures de provocation. Elle a devancé de quelques heures Philippe Richert sur la tombe du général de Gaulle.