La présidente du Front national s’est exprimée sur le recours de Jean-Marie Le Pen en justice contre son exclusion : "préfère faire mourir le FN pour pouvoir continuer à exister", déclare-t-elle.
Invitée jeudi sur BFMTV, Marine Le Pen a tenu à éclaircir la situation au sein du Front national. Depuis les altercations médiatiques du père et de la fille, les relations sont restées tendues même dans la vie privée. "Je ne parle pas à quelqu’un qui insulte avec autant de violence et de grossièreté les membres du Front national", explique-t-elle.
La numéro 1 du parti s’est voulue intransigeante : "Je ne parle pas à quelqu’un qui préfère faire mourir le FN pour pouvoir continuer à exister. C’est la négation de tout ce qui a été son parcours politique". Interrogée par la journaliste Ruth Elkrief sur l’action de son père, la présidente du parti estime qu’il agit ainsi dans le but de mener une opération médiatique afin d’exister. "Il est prêt à tout et à n’importe quoi pour exister", martèle-t-elle. D’ailleurs, elle estime que son père "est dans une stratégie où il a trouvé des alliés qui sont les médias français".
Concernant les attaques de Jean-Marie Le Pen contre Florian Philippot, à qui il reproche une influence néfaste sur sa fille, Marine Le Pen reste également intraitable : "Il peut faire 70 procès si ça l’amuse, si ça lui fait plaisir". Et d’en rajouter : "Nous nous défendrons évidemment devant les tribunaux !". Mercredi, sur Europe 1, il a dit être "en guerre contre Florian Philippot", le vice-président du FN, mais "pas en guerre contre le Front national".