« Stabilité » est le mot qui traduirait ce score de 60% obtenu lors de la motion du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, s’est félicité le président de la République.
N’ayant pas pris part au vote à l’opposé de son premier ministre Manuel Valls qui a glissé un bulletin depuis l’Allemagne à Munich, le président Hollande a suivi de très près les résultats du vote depuis la capitale de la Lettonie, Riga, où il est présent pour le sommet européen.
Face au choix des militants qui ont voté à 60% pour cette motion A, " majoritaire", dont fait porte-drapeau Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, le locataire de l’Elysée se dit satisfait.
Considérant cette victoire qui a vu la motion pro-gouvernement l’emporter, le chef d’Etat français estime que tout ce qui pourrait apporter de la stabilité, de la cohérence ainsi que de la visibilité était positif actuellement pour son action pour la France. Devant la presse, il ne cessa d’appuyer " Il y a des principes qui valent dans toutes les instances, dans tous les moments et pour tous les sujets, c’est la stabilité, la cohérence et la visibilité ".
Comme une sortie de crise…
L’homme au centre de ce vote, Jean-Christophe Cambadélis, qui est et sera très probablement le prochain premier secrétaire du PS a aussi évoqué la stabilité. Etant donné l’existence d’une majorité, dit-il, il existe la possibilité d’avoir une majorité absolue au Bureau national ainsi qu’au Conseil national et que pour le moment c’est la stabilité du parti qui est très important. "C’est un vote de sortie de crise ", affirme-t-il au micro de BFMTV et de RMC ce vendredi.
Christophe Borgel, responsable des élections du PS, a ajouté que de par ce vote, le premier secrétaire s’est renforcé considérablement.
Pas encore officielle mais …
Les résultats officiels concernant ce vote des motions étant encore inconnus, Jean-Christophe Cambadélis n’aura pas grand-chose à craindre pour garder son poste. D’ailleurs l’estimation pour le vote à compter pour la motion des fraudeurs serait aux environs de 30% selon le PS. De ce fait, l’exécutif n’aura pas de souci pour la fin du quinquennat ainsi que pour la continuité de la politique économique.