Par rapport au scrutin équivalent qui a eu lieu en 2011, les départementales de 2015 ont vu moins d’abstention.
Les départementales paraissent être bouclées. Côté abstention, les chiffres auprès du ministère de l’Intérieur est de 50.02% (Le Figaro). Ce qui connaît une amélioration par rapport aux scrutins équivalent, les cantonales, qui ont eu lieu en 2011, où il a été de 55.29%.
Sur 40.334.807 électeurs de la liste électorale, 20.160.862 sont allés voter et 20.173.945 ne l’ont pas fait (ou n’ont pas pu). Les bulletins blancs étaient au nombre de 1.148.108 (5.69% des votants) et les nuls 530.421 (2.63%). 8.32% des votants n’ont pas choisi entre les binômes en course au second tour dans les 1.905 des 2.054 cantons à disputer.
Ces départementales étaient les premiers scrutins de cette échelle où les bulletins blancs sont comptés à part. C’est une mesure qui a commencé à être appliquée à partir des européennes de mai 2014.
En termes de la distribution des cartes pour les formations politiques, les départementales semblent être une annonce de la perte de terrain pour la gauche, et particulièrement pour le PS qui est au pouvoir. Du côté de la droite, Nicolas Sarkozy notamment jubilent. Pense-t-il que le chemin pour 2017 lui est grand ouvert ? Maxime Tandonnet, analyste politique du journal Le Figaro ne l’entend pas de cette voix. Au niveau national, Alain Juppé est l’homme politique préféré des Français, et celui-là compte batailler rudement contre Nicolas Sarkozy dans des primaires internes de l’UMP qui devraient avoir lieu en 2016.
Si le PS a perdu jusqu’à une quarantaine de département, le FN n’en a remporté aucun.