Le sénat vient d’élire son nouveau président en la personne de Gérard Larcher. Il est un familier du perchoir de la Haute assemblée puisqu’il était le président de 2008 à 2011. Il succède à Jean-Pierre Bel. Le point sur le parcours de cet homme politique français.
Gérard Larcher est le fils du maire du village d’Orne-Saint-Michel-des-Andaines. Il est père de trois enfants qu’il a eus de Christine Weiss, chirurgien dentiste, son amie depuis l’enfance.
Il obtint son bacc au lycée de Caen et s’inscrit à la classe préparatoire vétérinaire d’Amiens. En 1973, il intègre l’Ecole vétérinaire de Lyon, où il sort vétérinaire spécialisé des chevaux.
Il est intéressé très tôt par la politique. Il s’engage dans les rangs des jeunes gaullistes dès le lycée, et intègre le RPR dès sa création. Il est proche de Charles Pasqua et entre dans les années 1990 au bureau politique, puis au comité politique du parti gaulliste.
Son premier poste électif est la mairie de Rambouillet. Il y est élu maire aux élections municipales de 1983. De 1985 à 1992, il est conseiller régional d’Île-de-France. C’est de là qu’il prépare son entrée au sénat.
Se présentant aux sénatoriales de septembre 1986, il est élu sénateur des Yvelines à 37 ans où il se retrouve le benjamin de la Haute assemblée. Il se représente en septembre 1995 et est réélu. Il ne se contente plus d’être simple sénateur mais lorgne les postes de responsabilité : secrétaire général de 1989 de 1995, vice-président de 1997 à 2001, président de la commission des affaires économiques et du plan de 2001 à 2004.
Son chemin dans l’exécutif commence par le poste de ministre délégué aux Relations du travail dans le gouvernement Raffarin III de 2004 à 2005, puis ministre délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes dans le gouvernement Villepin de 2005 à 2007.
En juin 2007, il redevient maire de Rambouillet, et est reconduit dans ses fonctions après les élections municipales de 2008.
En septembre 2007, il décline l’offre du ministère de l’agriculture de Nicolas Sarkozy, et redevient sénateur le 1er octobre 2007, après qu’Adeline Gousseau ait démissionné de son poste de sénatrice. Il se présente à la présidence du sénat en septembre 2008 comme président de l’UMP et est élu. Il fera son premier mandat jusqu’en 2011.
Lors des élections sénatoriales de 2011, Gérard Larcher annonce qu’il se présente candidat à sa propre succession. Il est toutefois battu par le socialiste Jean-Pierre Bel.
Il quitte alors le sénat pour intégrer la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Le 28 février 2012, il est nommé au conseil d’administration du domaine national du château de Chambord ; le lendemain il est désigné à la présidence de ce conseil.
Dès février 2014, il annonce son intention de retrouver la présidence du Sénat à l’issue des élections sénatoriales de septembre. Après la victoire de la droite au scrutin sénatorial, Gérard Larcher se porte candidat du groupe UMP à la présidence du Sénat. Le 1er Octobre, il est élu à la tête du Sénat.