Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, est assigné en justice pour incitation à la haine raciale. On lui reproche d’avoir signé la controversée circulaire qui visait expressément les Roms dans le cadre de la politique de démantèlement des camps illégaux.
L’actuel directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, Michel Bart, doit comparaître le 23 novembre prochain devant le tribunal de grande instance de Paris à la suite d’une plainte du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) pour " incitation à la haine raciale ".
Le 13 septembre dernier, le texte a été remplacé par un autre plus neutre.
La nouvelle circulaire recommande aux préfets de poursuivre les évacuations de campements illicites "
quels qu’en soient les occupants ". Brice Hortefeux a dû pondre cette nouvelle formulation pour éviter toute interprétation à caractère discriminatoire.
Le Cran affirme avoir décidé cette action en justice car, selon lui, "la patrie des droits de l’homme ne peut accepter que ses dirigeants piétinent les valeurs qu’elle chérit et qu’elle incarne aux yeux du monde".