Ce plan de cessions représente 5% du parc immobilier de l’Etat français. Une partie des fonds recueillis à l’issue de ces ventes sera affectée à la réduction des déficits budgétaires. Avec la hausse des prix de l’immobilier dans le pays, l’Etat français espère pouvoir faire une bonne affaire pour renflouer ses caisses.
Cette mesure “résulte des importantes réformes administratives menées depuis 2007, dont des restructurations militaires, une nouvelle carte judiciaire…”, explique le ministère du budget sur son site internet.
Parmi ces biens programmés à la vente figurent des logements, bureaux, casernes ou terrains…Bref, des immeubles que le ministre du Budget, François Baroin estime
« inutiles ou inadaptés ».La plupart de ces biens se situent hors de région parisienne. D’autres se trouvent en
Outre-mer.
Selon le ministère, certains de ces biens sont plutôt modestes telles de simples maisons. Mais le programme inclut aussi quelques bâtisses de prestige. C’est le cas d’un château d’environ 400 m2 en Haute-Savoie, sur les bords du Lac Léman, ou encore un hôtel particulier datant de 1920 au 7ème arrondissement de Paris.
Depuis 2005, ces ventes immobilières ont permis à l’Etat de réunir une bagatelle de 3 milliards d’euros. Et environ 15% de ces fonds, soit 427 millions d’euros, ont été affectés à la réduction de la dette publique.
En 2008 et 2009, ces ventes ont toutefois baissé (entre 395 millions d’euros à 475 millions d’euros). Le gouvernement n’a “pas souhaité donner suite à certaines cessions lorsque les prix étaient trop bas”. Fin 2009, un lot d’environ 400 biens avaient été cédés, sur un objectif de 770.
Mais l’Etat français ne compte pas s’arrêter là. Le gouvernement compte rééditer ce programme de cessions immobilières pour compenser les dettes publiques. « Les prochaines cessions seront affectées, en grande partie, au désendettement de l’Etat », indique le ministre François Baroin.