Suite à la mort d’une fillette tuée d’une balle dans la tête à Toulouse, les enquêteurs privilégient la piste de l’acte volontaire. Le compagnon de la mère de la fillette est toujours en garde à vue.
Pour expliquer les événements dramatiques survenus lundi 20 août dans l’appartement familial où une fillette de trois ans a été tuée par balle, les enquêteurs privilégient l’acte volontaire et non plus l’hypothèse de l’accident.
"On privilégie une hypothèse qui n’est pas celle de l’accident", a indiqué hier Michel Valet, le procureur de la République de Toulouse, à la presse.
Le concubin en garde à vue
Le compagnon de la mère de la victime a été placé en garde à vue pour homicide volontaire. Dans son sac, les enquêteurs ont trouvé deux armes à feu : une arme de poing et un fusil démonté. D’après les enquêteurs, "l’individu a tiré avec un pistolet automatique à travers la porte de la salle de bains dans laquelle la mère et ses trois enfants s’étaient réfugiés pour échapper aux violences de cet homme. La petite fille a été atteinte d’une balle dans le front. Mais selon le récit du suspect, le coup serait parti tout seul, lors d’une mauvaise manipulation du pistolet".
La mère de la fillette a été hospitalisée en état de choc. Elle n’a pas pu être encore entendue par les enquêteurs. "Au moment du drame, deux autres enfants se trouvaient dans l’appartement, dont un bébé de un an" précise Europe1.