Le couple de grands-parents angevins qui n’a pas réussi à obtenir l’annulation du statut de pupille de l’Etat de sa petite fille née sous X, et la garde de l’enfant, a décidé de faire appel, a-t-il indiqué vendredi.
ANGERS (AFP) - Le couple de grands-parents angevins qui n’a pas réussi à obtenir l’annulation du statut de pupille de l’Etat de sa petite fille née sous X, et la garde de l’enfant, a décidé de faire appel, a-t-il indiqué vendredi.
"Les appels et les courriers que nous recevons, les commentaires sur Internet nous montrent que nous ne sommes pas seuls et nous donnent envie de continuer ce combat", justifie Pascal Oger, le grand-père.
Le tribunal de grande instance d’Angers a débouté lundi le couple de grands-parents, qui demandait l’annulation du statut de pupille de l’Etat de sa petite-fille née sous X, et la garde de l’enfant ou au moins un droit de visite.
Le tribunal a nié tout "lien de filiation" du couple avec l’enfant, et s’est appuyé sur la "volonté déterminée et réitérée" de la maman de voir son enfant "admis comme pupille de l’Etat et adopté".
Malgré l’opposition absolue de leur propre fille, ce couple avait lancé un combat judiciaire depuis la naissance de la petite fille, née prématurée en juin 2009 à Angers et reconnue comme pupille de l’Etat le 14 août 2009.
Il avait obtenu le 8 octobre dernier le droit de réaliser une expertise comparée de sang en vue de prouver leur filiation avec elle. Le juge des référés d’Angers avait alors retenu "l’intérêt de l’enfant" et "ses besoins affectifs". Mais dans sa décision lundi, le TGI d’Angers a estimé que ce seul lien biologique était "insuffisant" pour justifier leur demande.