Selon un communiqué de la CGT des Cheminots de Rennes, un voyageur était descendu sur le quai pour fumer une cigarette quand le train repart sans lui, en direction de Brest. Il s’était accroché à l’une des portes du TER. Ce dernier s’était stoppé en urgence après qu’un passager avait averti le contrôleur.
La SNCF a déposé une plainte contre le voyageur pour mise en danger de sa vie. Le groupe a également précisé que le départ du TER s’était déroulé normalement avec un message et un son annonçant la fermeture des portes. "Le conducteur a des caméras dans sa cabine pour voir la rame et les portes, mais il n’a rien vu. Le voyageur s’est accroché au moment du départ. On se demande d’ailleurs comment il a pu s’agripper. Il y a très peu d’espace sur la marche et pas de point d’accroche sur la porte", a indiqué le groupe SNCF.
La Confédération générale du travail (CGT) a, quant à elle, dénoncé la suppression des chefs de quai. Elle a ainsi fait remarquer que leurs rôles sont essentiels pour la sécurité tant des usagers que des trains. "Comment ce TER a-t-il pu quitter la gare avec un voyageur accroché ? Le témoin a eu la chance de trouver un contrôleur et de l’informer de la situation. Chance, car pour la seule année 2017, ce sont près de 2800 TER qui ont circulé en l’absence de contrôleur", a déploré la CGT.
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(Source : Le Figaro)