Illustration/SIPA
Un Marseillais a été mis en examen pour le meurtre de sa mère et la dissimulation du cadavre dans un mur. Les membres des forces de l’ordre ont pu le confondre après qu’ils aient découvert un crâne dans un appartement.
Le nouveau propriétaire d’un appartement à Saint-Louis, à Marseille, a fait une macabre découverte en rénovant son bien immobilier, en septembre 2016. Sous les gravats d’un mur, ils ont en effet retrouvé un crâne humain. Grâce à une inspection minutieuse de cet ossement, un médecin légiste et un anthropologue ont pu déterminer le triste sort de la femme à qui appartenait le crâne.
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Selon l’autopsie donc, il s’agit d’une femme d’une soixantaine d’années. Une trace de lésion sur son crâne indique qu’elle a été tuée par balles, et ce, moins de 10 ans auparavant. Cette découverte a conduit à l’ouverture d’une enquête pour meurtre auprès de la brigade criminelle. Pendant plus de quatre mois, les enquêteurs ont remonté la piste de cette affaire en cherchant l’identité de la vieille dame.
Il est alors apparu que le meurtre de cette femme a été commis par son fils. Ce dernier continuait à toucher le RSA que l’administration française versait à sa mère. En effet, celle-ci n’avait pas été déclarée morte. Interpellé le mardi 10 janvier, l’homme d’une trentaine d’années a avoué son crime après plusieurs heures d’audition. Il a alors été mis en examen et a été écroué, selon les faits rapportés par la Provence.
Source : Europe 1
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