Samedi soir, le balcon d’un immeuble situé dans le centre ville d’Angers (Maine-et-Loire) s’est effondré. Quatre personnes sont décédées et 14 autres ont été blessées.
Une quinzaine de personnes, essentiellement des étudiants, se trouvaient sur le balcon d’un appartement du 3e étage, lorsque celui-ci s’est effondré, samedi soir. Ils avaient été conviés par 2 jeunes filles pour fêter la pendaison de crémaillère.
Deux niveaux inférieurs de cet immeuble construit en 2000 se sont également effondrés, selon les médias métropolitains. Personne ne se trouvait sur ces 2 balcons lorsqu’ils ont été emportés par la chute de celui du 3e étage. Les autorités du centre ville de la préfecture du Maine-et-Loire ont déployé un important dispositif de sécurité. Le dernier bilan fait état de 4 personnes décédées, 14 blessées.
Une enquête judiciaire pour homicides et blessures involontaires a été confiée aux services de police du commissariat et du SRPJ d’Angers. Une source proche de l’enquête estime que "la cause de cet accident dramatique est de toute évidence accidentelle". Des experts et la police scientifique ont déjà investi les lieux pour les besoins de l’enquête. Jusqu’ici la cause exacte de cet effondrement n’est pas connue.
Christophe Béchu, maire d’Angers, a commenté que "La taille du balcon ne donnait pas le sentiment extérieurement qu’il ne pouvait pas accueillir quinze personnes dans des conditions normales d’utilisation". Il s’est demandé que "S’il n’y a pas de malfaçons, comment comprendre qu’un tel drame ait pu se produire". Des expertises vont être ordonnées immédiatement "pour déceler d’éventuelles malfaçons " dans la construction de l’immeuble, a souligné le maire.
Les 4 personnes décédées dans l’effondrement de ce balcon seraient une fille de 18 ans et trois garçons de 21, 23 et 25 ans, précise Temps reel.nouvelobs.
Sur les 14 étudiants blessés, dont 4 grièvement, 6 ont pu rejoindre leur domicile, ce lundi.
Une voisine habitant à l’étage inférieur raconte avoir "entendu soudain du bruit, celui de l’éboulement, puis des cris". Une femme qui habite l’immeuble raconte son choc. « On n’était pas là au moment de l’accident, mais quand on est revenu, on a été pris en charge psychologiquement »
Depuis cet incident, l’immeuble a été évacué mais les habitants ont pu y revenir pour récupérer quelques affaires personnelles.