Prison d’Osny : un détenu radicalisé agresse deux surveillants

LINFO.RE – créé le 5.09.2016 à 09h13 – mis à jour le 17.11.2021 à 15h42 - La rédaction

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Deux surveillants de l’établissement pénitentiaire de la prison d’Osny, dans le Val-d’Oise, ont été blessés dimanche par un détenu incarcéré pour des faits de radicalisation. Ce dernier était armé d’un poinçon artisanal. Les unités d’intervention de l’Administration pénitentiaire (ERIS) ont été appelées en renfort pour maitriser l’agresseur.

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Dans un communiqué, la maison d’arrêt d’Osny (Val-d’Oise) a indiqué qu’un détenu en unité de prévention de radicalisation a blessé deux surveillants pénitentiaires. L’un a été touché au thorax et à la gorge, l’autre blessé au bras. Aucun pronostic vital n’est engagé.

Le détenu a profité de la sortie en promenade

Selon le ministère, l’agression s’est produite dans l’après-midi, lors du départ en promenade. Le détenu a agressé "avec une arme artisanale" le surveillant venu le chercher, avant d’en blesser un second venu au secours de son collègue. "Les deux agents ont réussi à s’extraire de la coursive et ont été pris en charge par leurs collègues", précise le ministère. Les deux surveillants, l’un touché au thorax et à la gorge, l’autre blessé au bras, ont été transportés à l’hôpital. Les deux victimes se sont entretenues avec le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

Détenu maîtrisé grâce à "une arme non létale"

Cinq autres détenus étaient sur les lieux lors de l’agression mais n’ont pas pris part à l’action violente. Resté sur les lieux, l’agresseur a dû faire face aux unités d’intervention de l’Administration pénitentiaire (ERIS). Ce dernier a alors tenté de blesser également les agents, qui l’ont rapidement maîtrisé, sans arme létale, grâce à l’utilisation de "balles en caoutchouc", explique la direction. Le détenu a été transporté à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue pour tentative d’homicide volontaire.

Communiqué de presse de @justice_gouv sur l’agression de deux surveillants à la Maison d’arrêt d’Osny pic.twitter.com/yqx8NVa2K6

— Pierre Januel (@PJanuel) 4 septembre 2016