Perpignan : un homme de 78 ans avait tué trois personnes sans raison

LINFO.RE – créé le 25.01.2016 à 17h30 – mis à jour le 17.11.2021 à 15h41 - La rédaction

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Un ancien plombier avait tué trois personnes croisées par hasard. À l’origine de ces meurtres se trouverait une altercation avec une jeune femme.

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Les faits remontent au mois de mars 2011, raconte le site 20minutes.fr. La jeune femme en question aurait monnayé ses faveurs à l’ancien plombier qui s’appelle Joachim Toro, aujourd’hui âgé de 83 ans. Le jour du drame, il avait tiré sur cinq personnes, en tuant trois. Son procès pour triple meurtre s’ouvre aujourd’hui devant la Cour d’assises des Pyrénées-Orientales, à Perpignan, et devrait durer cinq jours.

Joachim Toro avait froidement abattu Michel Raspaud, 72 ans, son voisin et ami. Il avait ensuite tiré avec son fusil de chasse sur deux agents municipaux qui travaillaient sur la chaussée : Jean-Luc Joffre, 42 ans et Philippe Abribat, 36 ans. L’homme avait finalement retourné l’arme contre lui, mais avait raté son tir. La balle lui a arraché une partie du visage, mais il a survécu. Le triple meurtre avait ému les habitants de la commune qui se trouve dans la banlieue de Perpignan.

Tout aurait commencé par une altercation avec Halima Mostefa, à l’époque âgée de 29 ans, avec qui Joachim Toro entretenait des relations tarifées. Ils s’étaient beaucoup parlé au téléphone durant les jours qui avaient précédé le drame.

Ils avaient convenu d’un rendez-vous le jour précédant le triple meurtre, sur un chemin à l’écart des grands axes routiers de l’agglomération de Perpignan. La jeune femme était accompagnée par sa cousine. L’ancien plombier avait alors tiré sur la voiture des deux jeunes femmes avant de rentrer chez lui et de tuer les trois victimes croisées sur sa route.

La Cour d’assises des Pyrénées-Orientales est chargée d’établir les liens qui existaient entre Joachim Toro et Halima Mostefa. Le premier évoque de nombreuses extorsions de fonds de la part de la jeune femme qui, elle, accuse l’ancien plombier de l’avoir violée depuis l’âge de neuf ans. Dans le cas où ils seraient avérés, ces faits sont prescrits.