Le petit Ayem, âgé de deux ans est décédé suite à une opération d’amygdales ratée. Cette situation tragique s’est déroulée le 7 février au CHU de Toulouse. Le corps a été exhumé pour autopsie.
A la recherche de la vérité
Les parents du petit Ayem veulent des réponses sur la vraie raison du décès de leur enfant. "On veut savoir pourquoi notre fils est décédé", affirme Fatima Amar. Le corps du petit garçon de 21 mois a été exhumé pour permettre une pratique d’autopsie, comme l’a décidé la juge d’instruction et confirmé l’avocat de la famille, Philippe Courtois. En effet, depuis le début de cette triste affaire, le CHU de Toulouse ainsi que la famille ont deux versions bien contradictoires.
Négligences médicales d’après les parents
Hospitalisé le 2 février pour une ablation des amygdales, Ayem aurait saigné abondamment suite à son intervention, le 03 février à l’hôpital Pierre-Paul Riquet. Pendant plus d’une heure et demie, le sang serait sorti par le nez et par la bouche sans qu’aucune décision n’ait été prise par le corps médical, d’après les parents.
La famille a ainsi porté plainte pour homicide involontaire. Dans la foulée, il dénonce des négligences médicales" et "un défaut de surveillance" tout en reprochant aux médecins "de ne pas leur avoir dit toute la vérité".
Une "succession d’aléas" pour la version du CHU de Toulouse
Le CHU de Toulouse avait, quant à lui, publié les résultats suite à une enquête interne administrative. Selon le corps médical, la mort du bébé résulte d’"une somme de complications" graves et simultanées survenues au cours de sa réopération. "Il est apparu que le décès de l’enfant a résulté d’une succession d’aléas", précise la direction.