Lola avoue avoir inventé le viol

Selon son avocat, la jeune femme qui s’est dit victime d’un viol commis par un homme sous la menace d’un couteau dans un quartier très fréquenté de Perpignan, a inventé l’histoire. Me Etienne Nicolau qui estime qu’ "elle était comme dans un état second" de rapporter qu’à sa sortie de garde à vue, sa cliente lui "a dit qu’elle n’avait pas été violée". Lui d’expliquer qu’"Elle n’était pas consciente de ce qu’elle disait. Explication : quand elle avait 12 ans, elle a été violée. Personne ne l’a crue. Il semble que, tout à coup, sur une personne qui était fragile, le passé a ressurgi. Et elle a été prise dans un engrenage".

Cet aveu confirme les doutes des enquêteurs. En effet, elle avait été interrogée, placée en garde à vue ce jeudi à l’hôtel de police de Perpignan suite à « des incohérences dans ses déclarations  ».

Elle risque alors des poursuites pour dénonciation mensongère d’un crime ayant « exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches  ». Ce délit est passible de six mois d’emprisonnement et de 7.500 euros d’amende. Mais l’examen psychiatrique pratiqué sur elle pendant sa garde à vue a permis de savoir que « que son discernement était aboli au moment où elle avait dénoncé les faits », comme le rapporte BFMTV.

Par ailleurs, ayant insulté des policiers lors de son audition, elle est convoquée au tribunal correctionnel de Perpignan pour "outrage à personne dépositaire de l’autorité publique", le 5 Août.

Pour rappel, le 25 juin dernier, en début de soirée, Lola avait appelé la police depuis la ruelle où elle aurait été violée. Avant cet appel, elle aurait eu un rapport sexuel, ce qui aurait, dans son état, déclenché ce douloureux souvenir, selon les informations de FranceBleu. Dans ses déclarations, elle avait annoncé que l’un de ses agresseurs l’a menacé avec un couteau, et l’autre a filmé la scène avec son téléphone portable. L’affaire a été très médiatisée et la présumée victime a d’ailleurs pris part à cette médiatisation.