Le Premier ministre s’est exprimé sur la diminution du nombre d’emplois aidés programmée par le gouvernement et qui inquiète les maires.
Ce vendredi, lors de son déplacement dans le Gers, le chef du gouvernement a répondu aux maires qui se disent inquiets de la baisse des contrats aidés à venir. "La seule chose que je peux indiquer, parce que cela a déjà été dit par le ministre du Travail (Muriel Pénicaud), c’est que si les emplois aidés avaient été un instrument efficace de lutte durable contre le chômage, ça se serait vu", a-t-il indiqué.
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Pour Edouard Philippe, le système des emplois aidés "a très longtemps été un instrument de gestion opportune et politique parce qu’on les développait curieusement à la veille d’élections présidentielles. C’est étonnant cette capacité qu’on a eue pendant longtemps". Il fustige alors le résultat de ce dispositif qui, selon lui, "n’a pas toujours été à la hauteur de ce qui était prétendu par les instigateurs ou par les utilisateurs de ces contrats"
L’objectif est " d’avoir une politique de formation qui permettra au maximum de Français de retrouver un emploi". Il n’est pas question de se prononcer "pour ou contre" ce dispositif, même s’il avoue qu’en la matière, il croit " beaucoup plus à une formation individualisée, de qualité, qu’à un contrat aidé, qui est souvent une façon passagère, peu durable, onéreuse, peu efficace, de prétendre retrouver un emploi".
"On aura l’occasion d’avoir ce débat à l’occasion de la présentation du budget, je ne vais pas préempter les sujets qui relèvent du Parlement", a avancé le locataire de Matignon.
Pour rappel, les contrats aidés permettent aux maires de préparer la rentrée scolaire. L’Education nationale bénéficie de près de la moitié des 110 000 contrats encore disponibles