Le gouvernement s’était trompé dans ses estimations sur le déficit qui est de 85.6 milliards de la France. Il reviendrait à trois milliard de moins que le budget initialement défini.
Le déficit de l’état a été moins important de près de 3 milliards en 2014. Actuellement calculé à 85.6 milliards d’euros, cette baisse fait suite à de meilleures rentrées fiscales comme l’annonce Bercy, mercredi. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a toutefois précisé que malgré ce résultat déjà en bonne voie, la prévision du déficit public à 4.4% du PIB est toujours maintenue pour 2014.
"A ce stade, le calcul de la situation budgétaire de l’Etat conforte largement la prévision d’un déficit à 4,4% du Produit intérieur brut en 2014", a-t-il mentionné tout en ajoutant, "nous préférons constater les bonnes nouvelles que les annoncer". Un résultat qui est de bon augure pour le gouvernement français sachant qu’il a jusqu’au printemps pour convaincre la Commission Européenne des mesures concrètes prises pour la réduction du déficit public.
Pour rappel en 2013, le déficit de la France était de 4.1% et cela s’est creusé en 2014. Un fait qui prouve que l’engagement de la France de rembourser sa dette n’a pas été tenu. L’objectif d’un déficit de ses administrations publiques à 3% comme prévu par les traités européens a été reporté en 2017 par la France, d’après Libération. Fin 2014, Bercy avait étudié le second budget rectificatif de l’année. Celui-ci avait été révisé à 88.2 milliards d’euros. "La dépense totale de l’Etat, hors éléments exceptionnels, s’élève à 364,8 milliards d’euros, en baisse de 5,8 milliards d’euros par rapport à la prévision de la loi de finances initiale et de 4 milliards d’euros par rapport à l’exécution 2013", détaille Bercy.
Du côté des recettes, on rapporte un chiffre de 288,4 milliards d’euros, en progression de 1,8 milliard d’euros par rapport aux dernières prévisions du gouvernement. Les recettes fiscales ont également augmenté de 2 milliards d’euros. Les recettes de TVA ont également été en hausse de 700 millions par rapport aux prévisions. Cependant, les autres recettes fiscales ont été inférieures de 400 millions d’euros et les recettes non fiscales (13,9 milliards) de 200 millions, toujours en se référant aux prévisions.