Dans la soirée du mardi 7 novembre, Israël a annoncé que ses forces étaient désormais au centre de la ville de Gaza, un mois après le début du conflit déclenché par une attaque sans précédent perpétrée par le Hamas.
Israël, qui a exprimé sa volonté d’"anéantir" le mouvement palestinien, a déployé des forces terrestres dans la bande de Gaza, tandis qu’elles avançaient sous une protection aérienne. Les troupes sont désormais "au cœur de la ville de Gaza". "Nous allons détruire le Hamas (...) Nos forces sont prêtes sur tous les fronts", a affirmé Yoav Gallant pendant un point de presse à Tel-Aviv, soulignant que "Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite", rapportent les médias français comme France Info.
Pendant la journée du mardi, plusieurs villes et institutions en Israël ont observé une minute de silence en hommage aux victimes du Hamas, un mois plutôt. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré mardi soir que la libération des otages serait une condition préalable nécessaire pour toute cessation des hostilités ou pour permettre l’approvisionnement en carburant dans la bande de Gaza.
> À lire aussi : L’UNICEF alarme que "Gaza est devenu un cimetière pour des milliers d’enfants"
Bien que les forces israéliennes et les colons aient été retirés unilatéralement de Gaza en 2005 après 38 ans d’occupation, Benjamin Netanyahu fait une annonce lors d’une interview lundi soir sur la chaîne américaine ABC News. Selon lui, son pays prendrait en charge "pour une période indéterminée" la responsabilité globale de la sécurité dans le territoire palestinien après le conflit, dans le but, selon lui, d’éviter le retour du Hamas.
> Toute l’actualité internationale sur LINFO.re