Dans le cadre de l’affaire de soupçons de fraude électorale à l’Etang-Salé juin 2020, 5 fonctionnaires sont jugés en appel ce jeudi matin. En juillet, ils avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Le parquet avait requis 3 ans d’inéligibilité à l’encontre des anciens fidèles du maire sortant Jean-Claude Lacouture. L’affaire est finalement mise en délibéré au 11 avril.
Suite aux soupçons de fraude électorale à l’Etang Salé lors des élections municipales de juin 2020, 5 personnes sont jugées aujourd’hui à la cour d’appel de Saint-Denis. En juillet, ils avaient été relaxés par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Le parquet avait requis 3 ans d’inéligibilité à l’encontre des anciens fidèles du maire sortant Jean-Claude Lacouture.
La cour d’appel n’a pas encore rendu son jugement ; l’heure était aux plaidoiries ce matin. Cinq prévenus comparaissent à la barre pour atteinte à la sincérité d’un vote frauduleux dans un bureau électoral entre autre. C’est une affaire que la procureure de la République décrit comme le mystère des urnes de l’Etang-Salé, un dossier confus selon la défense.
Rappel des faits
En juin 2020, lors des élections municipales dans la commune, le maire de l’Etang-Salé Jean Claude Lacouture avait été réélu avec une voix d’écart avec son opposant, Mathieu Hoarau actuel maire de la commune. Ce dernier avait alors porté plainte
Au coeur de l’affaire, alors que juste avant les résultats, ils régnaient dans la mairie une forme de tension d’agitation pour sécuriser le scrutin et le matériel électoral aura été déplacé dans un autre bureau ce qui serait interdit par le code électoral et ce alors que le nombre d’enveloppes et le nombre d’émargements étaient incohérent dans deux bureaux. Une interdiction que réfute la défense.
L’ex directeur général des services, l’ex directeur général adjoint, la responsable du bureau électoral et deux autres agents comparaissent . La procureure a requis 8 000 euros d’amende pour trois d’entre eux et la relaxe pour les deux autres. A noter que le tribunal de Saint-Pierre avait relaxé les 5 prévenus en juillet 2023. C’est la procureure qui avait fait appel de la décision.
L’affaire est mise en délibéré pour le 11 avril.