La position du Premier ministre britannique Boris Johnson face à l’épidémie du coronavirus s’oppose aux récentes consignes du ministre français de la Santé, Olivier Véran.
L’épidémie du coronavirus est au cœur des préoccupations de nombreux dirigeants européens. Mais ce n’est pas le cas du Premier ministre britannique, Boris Johnson, qui refuse d’arrêter de serrer des mains. Lors d’un point de presse ce mardi 3 mars, il a clairement fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de ne plus faire ce geste. "J’étais à l’hôpital l’autre soir où je crois qu’il y avait des patients atteints du coronavirus, et j’ai serré la main de tout le monde, ça vous fera plaisir de le savoir.", a-t-il expliqué sur le récit du Huffington post.
Boris Johnson a assuré qu’il continuait de serrer des mains. Le Premier ministre britannique estime que la preuve scientifique, mais aussi son opinion repose sur l’importance de se laver les mains. Plus tôt dans la journée, le ministre britannique de la Santé a estimé que le risque dans le fait de serrer des main était "négligeable". En France, le ministre de la Santé, Olivier Véran a pourtant déconseillé le serrage de mains au profit d’autres formes de salutations. La consigne était, d’ailleurs, imaginée par sa prédécesseure Agnès Buzyn ce week-end. La candidate à la mairie de la capitale voyait déjà les Parisiens se dire bonjour en se faisant des "checks" du coude ou du pied pour empêcher la propagation du Covid-19.
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Boris Johnson boasting about shaking hands with coronavirus patients. You could not make it up. Britain is about to learn the hard way this is not the man to lead us in a crisis.pic.twitter.com/mgg8TL8zKh
— David Lammy (@DavidLammy) March 3, 2020