Des drones ont été utilisés pour tuer ces cinq millions d’oiseaux dans la région de Manyara, dans le nord de la Tanzanie.
L’Autorité tanzanienne de la protection des végétaux et des pesticides (TPHPA) a pris la décision la semaine dernière de mettre fin à la vie de cinq millions d’oiseaux Quelea Quelea, reconnaissables à leur bec rouge. Cette action drastique menée dans la région de Manyara, située dans le nord de la Tanzanie, visait à protéger plus de 400 hectares de cultures commerciales menacées. "Nous avons tué cinq millions d’oiseaux destructeurs et maintenant nous surveillons d’autres zones.", a déclaré Joseph Ndunguru, directeur général de la TPHPA sur les propos repris par Ouest France.
L’usage de divers moyens, dont des drones, a été employé pour cette opération, comme l’a annoncé l’organisme national de surveillance des plantes et des pesticides. L’agence a ciblé ces groupes d’oiseaux en utilisant des pulvérisations aériennes, y compris des drones, sur une période de quatre jours, afin de les éliminer avant qu’ils ne causent des dommages aux rizières du nord de la Tanzanie. Les Quelea Quelea, également surnommés "Travailleurs à bec rouge", ont la particularité de se déplacer en grands groupes. Par le passé, ils ont causé d’importants dégâts aux cultures en Afrique, en particulier lors des invasions qui surviennent généralement en septembre et octobre, au début de la saison sèche.
Selon la TPHPA, ces oiseaux sont capables de détruire plus de 50 tonnes de cultures vivrières en une seule journée.
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