Des chercheurs d’une prestigieuse université de Dublin ont effectué une étude sur les nourrissons nés durant les trois premiers mois de confinement, lié à la Covid-19.
Une étude sur les conséquences des restrictions sanitaires, liées à la Covid-19, sur les bébés a été réalisée par des chercheurs du Royal College of Surgeons in Ireland. Les résultats rapportés par The Observer ont montré que les enfants nés durant les trois premiers mois de confinement possèdent un niveau de communication inférieur aux nourrissons venus au monde avant l’épidémie.
Cette étude a été effectuée sur un groupe de 354 bébés et de leurs familles, rapporte TF1. Elle suggère que les enfants, nés pendant le confinement, pourraient avoir entendu moins de mots que les autres à cause du manque d’interactions sociales durant cette période.
Selon les scientifiques, un bébé sur quatre né entre mars et juin 2020 n’avait pas rencontré d’autre enfant de son âge avant son premier anniversaire. Jusqu’à leurs six mois, ils n’ont été embrassés que par trois personnes différentes, y compris leurs parents.
Pour le moment, ces résultats négatifs ne sont pas alarmants, car l’acquisition d’autres capacités ne semble pas avoir été perturbée. Aucune différence n’a été remarquée concernant la faculté des enfants à résoudre des problèmes. Ils ne sont pas exposés non plus à des soucis d’anxiété ou de sommeil.
Les chercheurs comptent toutefois poursuivre leur étude pour s’intéresser à l’évolution du développement de ces "bébés-Covid" durant leur enfance. Susan Byrne, la neurologue en charge de l’enquête a indiqué que les bébés ont participé à des activités normales, rencontré d’autres personnes et sont allés dans des groupes de jeux. "On pourrait espérer que les résultats se stabilisent à l’âge de cinq ans, mais nous devons déterminer de manière concluante si c’est vraiment le cas", a-t-elle souligné.
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