Les sénatrices Nassimah Dindar et Viviane Malet ont saisi le Cabinet du Premier ministre ainsi que la ministre des Outre-Mers sur la problématique de l’après Berguitta pour La Réunion.
Dans un communiqué, les sénatrices Nassimah Dindar et Viviane Malet indiquent avoir adressé un courrier au Cabinet du Premier ministre Edouard Philippe pour sensibiliser à la question de l’après-Berguitta et ses conséquences pour La Réunion.
Si elles saluent "l’initiative du Préfet de demander la procédure accélérée de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les communes touchées de La Réunion", les sénatrices indiquent rester "préoccupées par la situation matérielle des particuliers non assurés, des agriculteurs et des petites entreprises. En effet, la catastrophe naturelle exclut les dommages aux cultures non engrangées et la perte des animaux vivants hors bâtiment. De même pour toutes les familles qui ont perdu leur habitation les frais de relogement ne sont pas indemnisés."
Les propositions des sénatrices visent à "mobiliser le fonds Barnier afin de permettre le relogement de toutes les familles dans les meilleures conditions et de façon pérenne et sécurisée. Le fonds, rappelons-le, avait été mobilisé suite au passage d’Irma dans les Antilles."
De la même façon elles demandent au Gouvernement de saisir la Commission européenne pour obtenir la "mobilisation du fonds de secours de l’Union européenne."
Pour les communes du Sud fortement touchées, une demande est faite de mobiliser "l’équivalent fonds vert géré par l’AFD est demandée."
N.Dindar et V.Malet demandent également une "aide du fonds d’aide au relogement d’urgence FARU, prévu par l’article L 2335-15 du CGCT, pour les communes ou les établissements publics locaux (CCAS, CIAS,…) mobilisés tant pour assurer le relogement d’urgence ou temporaire de personnes occupant des locaux représentant un danger que pour réaliser des travaux interdisant l’accès aux locaux dangereux."