Alors que la police a perquisitionné sa maison, l’ex-Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam, s’est senti lésé dans ses droits constitutionnels et a déposé une motion en cour suprême.
Réagissant à la perquisition de sa demeure à River Walk qui a été effectuée du 5 au 7 février 2015, Navin Ramgoolam a déposé une motion au greffe de la Cour suprême, jeudi dernier.
Pour l’ancien premier ministre mauricien, cette perquisition n’a rien à voir avec les charges provisoires retenues contre lui. Par ailleurs, il affirme que quelques documents personnels ne lui ont pas été remis, entre autres son permis de conduire et des passeports.
Estimant que les préjudices qu’il a subis ne peuvent être quantifiés, Navin Ramgoolam réclame dans sa motion des dommages symboliques d’une roupie, environ 0,026 €.
L’Etat mauricien devra statuer sur cette motion qui passera devant le Master and Registrar de la Cour suprême le 14 mai.
Pour rappel, deux valises contenant des devises étrangères, de l’argent et des documents personnels ont été découverts dans sa demeure lors de cette perquisition.
Selon Defimedia, Navin Ramgoolam était appelé au Central CID aux casernes centrales, ce vendredi matin, pour les besoins de l’enquête sur sur l’affaire BAI-Bramer Bank.