Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, se fera remplacer au perchoir par un vice-président dès la rentrée parlementaire de septembre, afin de mener campagne pour les élections régionales.
Tête de liste PS pour les élections régionales en Ile-de-France et également président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone a décidé qu’il se ferait remplacer au perchoir par un vice-président. Une décision qui prendra effet "dès la rentrée parlementaire de septembre" afin de mener sa campagne le plus sereinement possible.
"C’est l’attitude que je prendrai pour ne pas être au perchoir au moment où il y aura la télévision, pour être clair. Mais je continuerai mon travail et toutes mes autres tâches de président de l’Assemblée. La loi ne le demande pas mais c’est une conception éthique qui est la mienne, je ne veux pas qu’il puisse y avoir un mélange d’images au moment où nous serons dans le cœur de la campagne", a déclaré Claude Bartolone sur Europe 1.
Le candidat aux élections régionales a également indiqué qu’il a répondu dans le détail aux "préoccupations justement mises en avant par le président du groupe UMP Christian Jacob" sur la non-utilisation des moyens de l’Etat à des fins de campagne électorale.
En revanche, Claude Bartolone ne signera pas la charte d’éthique proposée par son adversaire UMP Valérie Pécresse qui interdit notamment les recrutements familiaux. Parmi les collaborateurs du président de l’Assemblée il y a en effet son épouse. "Je n’ai pas embauché ma femme, j’ai épousé ma collaboratrice. Et je n’allais pas lui dire, le jour où je lui ai demandé sa main, ’en plus tu es licenciée’ !", se défend-il.