A l’heure où le parti socialiste tente de défendre son camp pour les trois ans de règne de François Hollande. Nicolas Sarkozy, lui, attaque dans le vif en critiquant ouvertement l’actuel hôte de l’Elysée.
Le chômage, son plus grand échec
L’ancien président ne fait pas dans le tendre quand il s’agit de parler de son successeur. Trois ans après l’accession de François Hollande à la présidence, le 06 mai 2012, Nicolas Sarkozy se permet des piques devant l’échec cuisant de son rival. "Il a déjà battu tous les records en promesses non tenues. De mémoire de citoyens, jamais la France n’avait été si profondément trompée", déclare-t-il. Pour le leader de l’UMP, l’échec le plus évident était la question du chômage. François Hollande aurait assisté impuissant au nombre de chômeurs qui n’a cessé d’augmenter au fil des années au point de passer le cap des 3,5 millions de demandeurs d’emploi en fin avril.
La majorité des promesses non tenues
Toujours d’après l’ancien chef d’état, l’actuel président français aurait personnellement contribué à la catastrophe par la mise en place d’une politique fiscale que Sarkozy qualifie "d’une brutalité sans précédent". De belles paroles avec peu de promesse tenue, voilà ce qui résume ces trois années de Hollande au pouvoir, conclut l’ex-président.
Dans la foulée, Nicolas Sarkozy a notamment parlé du changement de nom de l’UMP qui va désormais devenir les Républicains. La validation du nom attendra un vote favorable de la part des militants. Et le président de l’UMP de préciser qu’il ne voulait "pas d’acronymes qui sont répétés mécaniquement et finissent par ne plus rien signifier."