« Ce n’est pas qu’elles ne veulent pas, mais elles ne peuvent pas ». Cette phrase résume la pensée des dizaines de chefs d’entreprises qui doivent bientôt verser à leurs salariés, les 50 euros de l’accord salarial du Cospar, signé il y a quelques mois. Les PME/TPE montent au créneau.
La Sous-commission de la négociation collective a donné son feu vert pour que l’accord signé entre le Cospar et le Medef soit étendu à l’ensemble des entreprises privées de l’île.
Plus de 22 organisations syndicales s’unissent pour protester contre l’extension de ce protocole signé entre un seul syndicat et le collectif. Ses représentants estiment ne pas avoir été présents à la table des négociations.
L’accord a été passé avec le Medef en début d’année. Toutes les entreprises adhérentes de ce syndicat avaient dû se plier à verser 50 euros à leurs salariés.
D’autre part, les chefs d’entreprise affirment ne pas pouvoir supporter la charge financière d’une telle augmentation. Ils ont décidé d’interpeller le Premier ministre François Fillon, sur leurs difficultés.
L’extension de cet accord Cospar, concerne 110 000 salariés à la Réunion. Pour en bénéficier, il ne faut pas que le salaire dépasse 2,16% du SMIC. Les PME/TPE affirment ne pas pouvoir verser cette augmentation en temps de crise. Elles n’excluent pas de mettre en place des opérations coups de poing.