Le chiffre d’affaires des professionnels a dû mal à décoller en ce début d’année marqué par les intempéries.
La pluie n’est pas bonne pour le tourisme. Constat on ne peut plus vrai pour les commerçants du Maïdo. Le sentiment de désertion dans les hauts est prégnant.
En moyenne, dans le secteur, 400 000 visiteurs passent chaque année. Mais en début 2015, les affaires ont du mal à décoller.
Ce week-end, les boutiques ont dû mal à faire le plein, comme chez Jean-Yves. Il y avait encore tout de même quelques touristes. "Il y a des petits groupes de temps en temps, mais pas beaucoup. Le peu qu’il y a, ça nous fait du bien quand même", lance le commerçant.
D’autres commerces sont à la peine en ce moment, notamment les activités en plein air. Le quad a du mal de convaincre, avec la pluie et le terrain boueux. "Depuis début janvier, on a pratiquement pas eu une semaine complète. C’est une cata. On va se retrouver dans la mouise", déclare un gérant, "on a quand même la chance d’être dans un secteur magnifique et je ne comprends pas pourquoi personne n’a la volonté de le développer."
Mais tout n’est pas morose au Maïdo. Certains restaurants arrivent à faire le plein en proposant des petits plats et un peu de chaleur pour couper les visiteurs de la grisaille.
Certains attendent la fin des travaux sur l’ancien parc-hôtel du Maïdo qui doit devenir un éco-lodge. Mais les premiers coups de pioche étaient attendus en fin d’année dernière. Pour l’instant, rien n’a encore bougé sur le site.