Ségolène Royal mène la réplique française face au forfait de faux dont Volkswagen a été l’auteur.
Le scandale vient de l’aveu de Volkswagen d’avoir équipé 11 millions de ses voitures de petit logiciel qui fausse les résultats des contrôles anti-pollution. Ségolène Royal a régi à cet événement en annonçant des tests aléatoires qui seront menés sur une centaine de voitures.
Aux termes d’une entrevue avec des représentants des constructeurs commercialisant des voitures en France, Ségolène Royal a estimé qu’il est impératif "d’apporter des preuves aux consommateurs" et exigé une "totale transparence".
Mardi, Ségolène Royal avait indiqué qu’elle a l’intention de mettre sur pied une "enquête approfondie" sur les méthodes de Volkswagen. "J’ai saisi l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement pour obtenir tous les éléments d’information pertinents, permettant d’apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en œuvre pour la détecter", avait expliqué Ségolène Royal dans un communiqué.