Depuis le déploiement des forces russes en Crimée, la péninsule ukrainienne, les relations entre les chefs d’États occidentaux et Vladimir Poutine se durcissent.
Après plusieurs mois de protestation en Ukraine et la destitution cette semaine du président élu Viktor Ianoukovitch, la situation du pays est instable. La population semble déchirée entre les pro-européens et les pro-russes.
En Crimée, la péninsule de l’Ukraine, le gouvernement autonome non reconnu par Kiev a demandé l’aide de la Russie. En quelques jours, ce serait 6 000 soldats qui auraient posé pied sur ce territoire, rapportent les autorités ukrainiennes. D’ailleurs, l’espace aérien de la Crimée a été fermé en raison du grand nombre d’atterrissages d’avions et d’hélicoptères russes samedi. Des hommes armés patrouillent dans les aéroports de la péninsule.
De nombreux États occidentaux ont réagit. La France, la Pologne et l’Allemagne ont exprimé leur inquiétude samedi au vu de l’avancée de la situation dans cette région du monde. De son côté, le Canada a renoncé au G8 de Sotchi en Russie.
Barack Obama s’est lui montré très ferme. Il a exigé le retrait des forces russes du territoire ukrainien de Crimée lançant au gouvernement russe que s’il ne s’exécutait pas, le pays s’exposait à un isolement international. Dans un entretien téléphonique entre les deux chefs d’État, Barack Obama a affirmé à Vladimir Poutine qu’il avait violé la loi internationale en plaçant des troupes en Crimée.
De son côté, le gouvernement ukrainien a lui exprimé ses peurs quant à une invasion russe dans le pays.