La France, par ses idéaux républicains, a été parmi les premiers à s’engager dans la lutte contre les groupes jihadistes.
La France a annoncé l’engagement du porte-avions Charles-de-Gaulle, dans les opérations de la coalition internationale contre Daech en Irak, ce lundi 23 février. Le déploiement de ce navire de guerre devrait s’étaler sur un mois, avant qu’il ne rejoigne l’Inde où il devrait prendre part à des manœuvres.
Le bâtiment sera basé dans le Golfe arabo-persique, une zone voisine de l’Irak, seul pays où la France mène des frappes contre l’Etat islamique. Il permettra à l’aviation française d’effectuer un trajet plus court pour pénétrer en Irak et renforcer l’arsenal de frappe de la France avec ses 12 Rafale, 9 Super-Étendard et un avion-radar.
Jusqu’ici, 9 chasseurs-bombardiers Rafale, un avion de renseignement, un ravitailleur et un guet aérien basés aux Émirats arabes unis constituent le dispositif français. La France, second contributeur à la coalition internationale contre l’EI, dispose par ailleurs de 6 chasseurs-bombardiers Mirage 2000-D opérant depuis la Jordanie.
La France mène aussi des frappes contre les groupes armés jihadistes au Sahel. C’est dans cette partie du monde qu’elle déploie ses principales opérations. Son engagement est marqué par la présence de près de 3.500 soldats, 20 hélicoptères, 200 véhicules logistiques, 200 véhicules blindés, 6 avions de chasse, 7 avions de transport et 4 drones, déployés dans le cadre de l’opération Barkhane, lancée le 1er août 2014.
L’engagement français en Irak a été décidé par François Hollande vers le mois de septembre. Le ministre de la Défense Jean Yves Le Drian en personne a annoncé le début des premières frappes, qu’il a tenu à marquer par une présence sur la base aérienne française au Qatar.