Le président américain avait lui-même évoqué la possibilité d’un voyage dans l’île communiste. Mais cette amorce de réconciliation va buter sur un Congrès américain globalement hostile.
Washington avait affirmé, hier, être prêt à accueillir le dirigeant cubain Raul Castro, rapporte le site 20minutes.fr. Barack Obama avait lui-même évoqué une possible visite à Cuba pour consacrer le rapprochement historique entre les deux pays.
Les deux présidents avaient exprimé, mercredi, leur volonté de normaliser les relations diplomatiques entre leurs deux pays, après 50 ans de brouille. En janvier, ils devraient se rencontrer officiellement. Pendant un an et demi, les deux gouvernements avaient mené des tractations ultrasecrètes en vue d’en finir avec l’un des derniers vestiges de la Guerre froide.
"Je n’exclurais pas une visite du président Castro", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. Mercredi, la présidence américaine avait déjà évoqué une éventuelle visite de Barack Obama à Cuba. "Je n’ai pas de projet particulier à ce propos pour le moment, mais voyons comment les choses évoluent", avait déclaré le président américain.
Mais cette amorce de réconciliation va rencontrer un Congrès américain hostile à la levée de l’embargo économique que Washington impose depuis 1962 à La Havane. Les deux présidents ont reconnu que cette question n’était pas réglée. Barack Obama a réclamé un débat, qui s’annonce houleux, avec le Congrès sur la levée du "plus vieil embargo du monde", une mesure punitive "inscrite dans la loi" américaine.