Le premier ministre a confirmé, hier, la possibilité de passer de cinq à douze dimanches travaillés par an. Le projet de doit être présenté mercredi en Conseil des ministres.
La proposition est loin de faire l’unanimité au sein du PS, commente le site 20minutes.fr aujourd’hui. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, a proposé un peu plus tôt qu’il fallait limiter à sept le nombre de dimanches travaillés.
Mais, a expliqué Manuel Valls, même s’il y a « un attachement au repos dominical », « il s’agit dans la proposition que nous faisons de passer de cinq à 12 dimanches et cela se fera avec les maires pour permettre aux commerces d’ouvrir ». « Il y aura forcément un débat », a concédé le premier ministre.
« Il y aura un débat avec la majorité » et « on discute politiquement » sur le nombre de dimanches travaillés, a affirmé de son côté le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, en référence aux positions des socialistes.
Marie-Noëlle Lienemann, de l’aile gauche du parti, a appelé à « voter contre » un texte qui constitue à ses yeux une « remise en cause de tous les combats historiques de la gauche ». Jeudi, la Mission d’information et d’évaluation (MIE) sur le travail dominical mise en place par le maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a adopté jeudi son rapport, défavorable à une augmentation du nombre de dimanches travaillés.
Le projet de loi Macron doit être présenté mercredi en Conseil des ministres. Il comprend notamment des volets sur la libéralisation de certaines professions réglementées, l’ouverture à la concurrence des liaisons par autocar longue distance en France, une réforme de la justice prud’homale et la cession de certains actifs de l’Etat.