La Banque mondiale a signé avec l’Etat comorien deux conventions portant sur l’octroi d’un don de 20,2 millions d’euros à l’archipel des Comores. Un don destiné aux secteurs des télécommunications et de l’énergie.
La signature de ces deux conventions a été faite en présence du vice-président des Comores en charge des Finances publiques, Mohamed Ali Soilihi et de représentante de la Banque mondiale pour l’océan indien, Haleh Bridi.
Une enveloppe de 27,3 millions de dollars (soit près de 20,2 millions d’euros) a été octroyée pour appuyer les secteurs des télécommunications et de l’énergie aux Comores. Deux secteurs dont les manquements ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.
La première convention servira notamment à financer le projet régional du câble sous-marin en fibre optique, qui reliera l’archipel comorien aux autres îles voisines. Selon le site Afrik.com, quelque 22 millions de dollars (16,3 millions d’euros) seront consacrés à ce projet, censé booster la connexion internet et ouvrir l’ère du très haut débit dans le pays.
La deuxième convention, d’un montant de 5,3 millions de dollars (3,9 millions d’euros), a été signée pour les reformes entreprises par la société publique d’eau et d’électricité, Ma-mwe, régulièrement montrée du doigt en raison des anomalies d’ordre technique telles que le délestage ou les coupures de courant intempestives.
Considérée comme « une occasion cruciale », « ce don va appuyer le secteur de l’énergie, primordial pour le développement de notre pays, mais également le secteur des télécommunications, un levier pour la croissance économique », a déclaré le vice-président des Comores Mohamed Ali Soilihi.
Il s’agit d’un « gros investissement que l’institution de Bretton Woods a eu à signer » avec les Comores, s’est réjouie la représentante de la Banque mondiale pour l’océan indien, Haleh Bridi, pour qui les deux conventions ont un autre avantage : celui de créer jusqu’à 1 900 emplois d’ici 2017.