Dans une bataille judiciaire opposant une société de maroquinerie au créateur Christian Louboutin, ce dernier a eu gain de cause.
En 2013, Christian Louboutin a décidé de mettre en demeure une boite de maroquinerie Kesslord, car celle-ci a mis en vente des souliers à semelle rouge.
Au bout de plusieurs échanges infructueux, Kesslord a décidé de porter l’affaire devant le tribunal de grande instance de Paris. La plaignante a demandé la nullité de la marque mondialement connue.
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Le Tribunal de grande instance (TGI) a tranché, en mars 2017, en donnant raison à Christian Louboutin. En parallèle, il a condamné Kesslord à verser 5 000 € au créateur français et à sa société. De son côté, la Cour d’appel de Paris a reconnu ce jugement, jeudi, et a décidé de monter les amendes à 7 500 €.
La maison française a déclaré qu’"avec cet arrêt, la cour d’appel confirme que l’apposition de la couleur rouge sur la semelle d’un soulier à talon haut est protégeable au titre du droit des marques". Elle a aussi indiqué que "l’argumentaire soutenu par Christian Louboutin depuis plusieurs années" est finalement confirmé. Dans la foulée, ce jugement "reconnaît le caractère exclusif de ce signe qui permet au public d’en identifier le créateur".
Source : lefigaro.fr
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